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Trois candidats pour la privatisation de la compagnie aérienne pakistanaise PIA
information fournie par Boursorama avec AFP 23/12/2025 à 10:07

( AFP / FAROOQ NAEEM )

( AFP / FAROOQ NAEEM )

L'Etat pakistanais a annoncé mardi avoir reçu trois offres pour l'achat de 75% de ses parts dans la compagnie aérienne nationale Pakistan International Airlines (PIA), criblée de dettes, après une première tentative ratée de privatisation l'année dernière.

Le gouvernement a promis de mener un vaste programme de privatisations d'ici 2029 dans le cadre d'un accord de financement avec le Fonds monétaire international (FMI).

Si les offres répondent au prix de référence qu'annoncera le gouvernement plus tard dans la journée, "le processus de privatisation décollera", a déclaré le Premier ministre Shehbaz Sharif, après la diffusion à la télévision du dépôt des offres dans une urne transparente.

Trois sociétés pakistanaises sont sur les rangs: la compagnie aérienne privée Air Blue, le cimentier Lucky Cement et une importante firme d'investissement, Arif Habib.

L'année dernière, une première tentative de privatisation avait échoué, avec une seule offre reçue de 36 millions de dollars (environ 30 millions d'euros), loin des 300 à 305 millions de dollars espérés par Islamabad.

Créée en 1955 par la nationalisation d'une compagnie aérienne privée, Pakistan International Airlines est depuis longtemps accusée d'être mal gérée, accumulant dettes et problèmes en matière de sécurité.

La compagnie avait été interdite d'accès aux espaces aériens britannique, européen et américain en 2020 après le crash d'un de ses avions dans la plus grande ville du pays, Karachi (sud), qui avait fait 97 morts.

L'Union européenne et le Royaume-Uni ont levé cette interdiction cette année, mais pas les Etats-Unis.

Selon des responsables pakistanais, seuls 18 des 34 avions de PIA sont actuellement opérationnels.

Englué dans une crise politique et économique majeure, le Pakistan dépend fortement de financements extérieurs et a échappé, in extremis, au défaut de paiement en 2023, grâce notamment à un plan de sauvetage de sept milliards de dollars du Fonds monétaire international (FMI) en 2024.

Le FMI a débloqué une tranche de 1,2 milliard de dollars en décembre, reconnaissant les efforts du gouvernement en terme de réformes macroéconomiques mais il l'a appelé à accélérer les privatisations.

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